LA LUGE « SILLIG » 
description du Baron Pierre de Coubertin
Extraits de la Revue Olympique, janv. 1908 
(…) La luge est née en Suisse, sous sa forme sportive tout au moins; le toboggan vient du Canada. Il est probable que l'amusement des enfants fut l'origine de la première et qu'en maints pays les petits montagnards d'autrefois se placèrent sur trois planches hâtivement jointes pour dégringoler les pentes neigeuses. Le « ferron », premier type de luge connu, se composait de deux ou trois traverses reliant ensemble des patins de bois plein munis en dessous d'une garniture ferrée plate ou légèrement arrondie. Ce primitif engin était en grand usage dans certaines parties des Alpes et surtout dans le Jura. Du « ferron » naquit la « Davos » à l'endroit même dont elle porte le nom et par l'influence de quelques Anglais qui y résidaient. Un premier concours de luges eut lieu à Davos en 1883 et fut répété les années suivantes. (…)
Voici maintenant de quoi se compose leur matériel actuel. Les principales luges sont la « Davos », la «Sillig» et la «Canadienne ». La Davos et ses différents dérivés varient de soixante-dix centimètres à un mètre quinze de longueur; elles sont élevées de dix-huit centimètres environ et portées par deux montants relevés à l'avant et ferrés. Dans la luge Sillig plus basse les deux montants sont en bois plein comme ceux de l'antique « ferron », et une barre transversale les relie à l'avant sur laquelle on peut poser les jambes ou les mains selon qu'on luge assis ou à plat ventre. La Canadienne est une luge Sillig aplatie et allongée; parfois cependant les montants de bois plein sont remplacés par des montants de métal à jour, ce qui la rapproche du skeleton. (…)
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Édité le 12.08.2012