Extrait des chroniques de Henri Venel
fondateur à Orbe de l'institution de l'Hôpital puis à Genève l'institution de Champel.
Cette chronique est très intéressante puisqu'elle relate les premiers éléments de l'activité de Frédéric Edouard Sillig à son arrivée en Suisse. Hormis les retraits de début de paragraphe, l'otthographe (y compris les fautes) et la ponctuation originale ont été strictement maintenues.
FOS
lNSTlTUTl0N DE CHAMPEL
Deux ans de transition, 1836 - 1837
Du 11 janvier au 22 février 1836, Olivier s'est rendu dans la Provence. Félicie fait son instruction religieuse. L'Institut a repris une marche plus calme.
Le contrat de Sophie est signé le 16 avril et son mariage avec Edouard Olivier a lieu le 28 avril 1836.
Le 2 juillet, fête des examens et le 8 départ des élèves pour un voyage en Italie; sous ma conduite, avec Lise, Antoinette, Challet et Mr. Hoffmann. Jusqu'au 30 juillet nous suivons l'itinéraire suivant: St. Martin, Chamonix, St. Bernard, St. Rémi, Courmayeur, Ivrea, Gattinava, Raveno, le Simplon, La Gemmi, Interlaken, Berne, Fribourg et de Vevey, en bateau à Champel.
Les élèves continuent à nous arriver.
Le 30 septembre, un vendredi, Sillig nous quitte. Il s'en va à l'hôtel. Il n'est pas revenu à Champel avant le 24 juillet 1844.
Giroud nous quitte le 1er. octobre. Il me 'semble que tous les étrangers s'éloignent, pour laisser à mes filles la place qui leur appartient, avec ceux qu'elles choisissent librement. Je n'ai jamais compris notre nouvelle Fondation de Champel d'une autre manière. A l'œuvre donc: Tout n'est pas dit et fini.
Nous sommes en 1837. Alors que les derniers restes des Bonaparte sont partis, le 23 juillet 1837, je reçois la visite du vicomte de Courval. Le 8 août 1837, Arthur de Courval entre à l'Institut comme No. 196.
Le voyage de vacances se fait en Suisse, jusqu'à Constance, sous la conduite d'Olivier.
Édité le 12.06.2012